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Études au Québec

Enseignement et système universitaire au Québec: les différences à connaître

Le système scolaire

Le système scolaire québécois comporte 4 niveaux: le primaire (6 ans), le secondaire (5 ans), le collégial (2 ans en préuniversitaire ou 3 ans en technique) et enfin le niveau universitaire.

Pour entrer à l’université, une étudiante ou un étudiant québécois doit généralement détenir un diplôme d’études collégiales (DEC) obtenu dans un collège d’enseignement général et professionnel (cégep). Ce diplôme couronne donc 13 années d’études. Cependant, l’admission n’est pas systématique et l’établissement universitaire peut tenir compte de la qualité de la candidature. De plus, certains programmes sont contingentés et présentent des conditions d’admission particulières.

Équivalence des diplômes

Grâce à l’accord franco-québécois sur la reconnaissance des diplômes et la validation des études, le baccalauréat français est reconnu comme l’équivalent du DEC québécois et donne directement accès à l’enseignement supérieur au Québec, et ce, même s’il ne représente que 12 années d’études et non 13.

Il faut savoir qu’au Québec, comme dans le reste de l’Amérique du Nord, le baccalauréat (Bachelor, en anglais), correspondant à la licence française, est en fait un diplôme universitaire de 1er cycle qui peut conduire directement au marché du travail. Il s’agit d’un cursus de 3 ans, parfois 4 dans certains cas (génie, éducation, etc.). Le diplôme de 2e cycle est la maîtrise, alors que le doctorat sanctionne les études de 3e cycle.

Vous détenez déjà un diplôme d’une université française? Adressez-vous préalablement à l’établissement universitaire que vous souhaitez intégrer au Québec, pour vous renseigner sur les conditions d’admission et sur la reconnaissance éventuelle de votre diplôme.

Année préparatoire

Même si le baccalauréat français vous rend admissible aux universités québécoises, vous devrez, dans certains cas, effectuer une année préparatoire avant d’être admis à certains programmes, par exemple en administration, en génie, en sciences, en musique, etc. Cette année propose divers cours obligatoires afin de mettre à niveau les connaissances des étudiantes et étudiants qui ne sont pas issus du système collégial québécois. Il peut s’agir de cours de mathématiques, de physique, de chimie, d’informatique, d’histoire, de méthodologie, etc. Le cas échéant, vous serez aussi amené à développer votre connaissance des outils et méthodes de travail, la communication écrite et orale, les relations interculturelles, la vie universitaire, etc.

Il ne faut pas confondre l’année préparatoire du système scolaire québécois avec les classes préparatoires du système scolaire français. En effet, l’année préparatoire proposée au Québec n’est pas compétitive et ne sert pas à sélectionner les meilleurs candidats. Son objectif est plutôt de permettre aux candidates et candidats n’étant pas passés par le système scolaire québécois d’entreprendre leur formation universitaire avec le même bagage de connaissances que les étudiantes et étudiants du Québec.

Un système de validation plus souple

Contrairement à la France, au Québec, on ne valide pas une année d’études, mais une séquence de cours échelonnés selon une suite logique et progressive sur la durée totale du programme d’études. La plupart d’entre eux représentent 3 crédits et il faut en cumuler un minimum de 90 pour décrocher son baccalauréat. C’est donc un système plus souple qui permet aux étudiantes et étudiants de suivre les cours à leur rythme, mais qui ne peut être intégré à mi-parcours.

Un conseil: si c’est possible, durant votre première session, calmez vos ambitions. Prenez le temps de vous familiariser avec les méthodes d’enseignement et de travail du système universitaire québécois avant de vous inscrire au nombre maximum de crédits autorisés durant chaque session.